Truites : Les bons choix pour l’ouverture
L’ouverture de la truite annonce pour les pêcheurs aux leurres, la fin de la trêve hivernale. Ce qui est un peu dur, parfois, lorsque l’on n’a pas retouché à une canne pendant un ou deux mois (pour ceux qui ont trop froids pendant l’hiver). Le jour de l’ouverture reste compliqué, surtout par rapport aux conditions du jour, et à ceux qui l’ont précédés ; parfois la rivière est en cru, ou il y a encore de la neige dans certaines partie de la France. Les conditions parfaites n’existent pas, mais il y a des moyens pour palliés à ces difficultés de conditions et éviter de faire capot.
Aller au plus simple :
Il faut parfois ce contenter du stricte minimum, une petite boîte avec des leurres fiables :-Les cuillères. Aujourd’hui sur le marché il existe bon nombre de cuillères tournantes et ondulantes spécialement étudiées pour la truite. Certaines, de France comme les cuillères MEPPS, d’autres viennent du japon comme les SMITH, ILLEX, TACKLE HOUSE et quelques unes des Etats Unis comme les BLUE FOX. Déjà, juste avec ces marques-ci en exemples, il y a de quoi ce faire une bonne boîte.
La cuillère, quelle soit avec palette sur axe, accompagnée d’un leurre souple, d’une mouche ou rien de cela; reste pour moi un des leurres les plus fiables pour la pêche de la truite à l’ouverture. Le grammage de celle-ci dépendra selon la façon de pêcher ; en remontant ou en descendant.
En remontant, (je parle bien sur d’un lancé amont/aval) la pêche sera rapide avec un poids de cuillère léger comme les MEPPS papillonnantes, XD ou les ARS de chez SMITH, pour imiter une proie à la dérive qui serait facile à intercepter. Cette technique est particulièrement bonne, lorsque les poissons se tiennent dans les différentes veines de courants.
Et au contraire, en descendant, la pêche sera beaucoup plus lente du fait, de la force du courant mais ce qui permet aussi de laisser le temps, au prédateur, de voir le leurre, et ainsi de pouvoir mieux le saisir. Généralement les touches sont rarement loupées, par le fait d’une meilleure prise en bouche. Pour cela, les cuillères tournantes lourdes comme les MEPPS aglia ou toutes ces petites ondulantes comme les pure ou DSline de chez SMITH sont redoutables sur les gros poissons, car à la descente comme à la remonté du leurre, elles NAGENT. Un, des gros avantages de l’ondulante, c’est quelle vous permettront de pêcher dans les troues, ainsi que dans leurs caches troglodytes.
Bien entendu, pour déterminer la bonne taille du leurre à employer, il faudra aussi prendre en compte la taille de la rivière et des poissons recherchés car tout est relatif.
Tendis-que pour le choix des couleurs, je m’adapte sur la luminosité ambiante et la turbidité de l’eau, pour être dans un optimum au niveau de mes reflets sur ma palette ; en somme un temps nuageux avec une eau un peu haute et légèrement trouble, une palette argentée, et un temps ensoleillé avec une eau basse est clair, une palette dorée.
Le Xrap Countdown et le countdown classique, seront plus abordables pour les petits budgets. Un leurre avec une nage très serré et une descente horizontale, de son concept, toujours à la même vitesse, ce qui permettra de réguler sa vitesse de descente et ainsi moins accrocher au fond. Ce qui évite de gâcher une portion de rivière ou un jolie poste lorsqu’il faut aller le récupérer.
Le Tiny fry est un leurre avec lequel, j’ai débuté la pêche de la truite aux leurres, est à toujours eu du succès. Un leurre qui est relativement facile à lancer, suspending, avec une nage très erratique, ce qui fait le petit plus pour les truites qui ont une tendance agressive. Ce permet de peigner la rivière assez rapidement comme avec une cuillère mais avec des vibrations différentes.
Le power tail de chez FIIISH. Une découverte qui m’a beaucoup surpris la saison dernière lors d’une sortie en Auvergne. Bien sur, il n’y en a qu’un seul sur les 3 qui est en résines, mais malgré cela il s’avère redoutable sur les poissons apathiques. Je l’utilise comme un pêcheur au toc pourrait le faire, c’est-à-dire : Je laisse mon leurre descendre dans le troue, je retends ma bannière et ensuite je le laisse travailler tout seul. Sa nage particulière, qui imite vraiment une truitelle ou un vairon en train de ce nourrir est fatal pour les truites qui viennent s’en saisir. Mais je l’apprécie aussi car il se lance et se ramène aussi facilement qu’une cuillère, c’est le type de leurre que je recherche pour l’ouverture surtout quand les poissons sont callés au fond.
J’espère que cet article va pouvoir vous aider sur la sélection et l’utilisation des leurres pour l’ouverture de la truite en rivière.
Rester sur les Valeurs Payantes et Polyvalente :
Pour les acharnés du plastique, ce que je comprends tout à fait, il y a quand même sur le marché français quelques leurres qui se démarquent fortement du reste, d’un point de vu général.
La gamme du D-contact répond à presque toutes les conditions de pêche dans les différents cours d’eau, en France comme à l’étranger. C’est fou comme ce leurre fonctionne, vraiment partout. C’est un leurre taillé pour faire du poisson. Pour moi, c’est de loin, le meilleur leurre dur pour la pêche de la truite.
Le Duo Spearhead Realis reste aussi un des grands classique des leurres à utiliser pour l’ouverture. Il complète amplement la gamme de leurres à avoir dans une boite, il fait partie de mes leurres préférés pour la pêche de la truite en rivière. Un flan beaucoup plus plat que le D-contact il passe donc mieux dans les forts courants donc un bon leurre quand les eaux sont hautes pour l’ouverture, mais reste tous aussi polyvalent.